Le Stade de Reims en indiscutable champion d’automne de Ligue 2, champagne !

L’ŒIL DU SUPPORTER

Samedi 16 décembre 2017, 19e journée de la Domino’s Ligue 2 de 2017-2018.

Stade de Reims (1er à 41 points) – Valenciennes FC (11e à 25 points)

oeil-du-supporter-gfca

On débute cette semaine avec notre fidèle supportrice et écrivain Marie-Agnès qui vous fait, comme à l’accoutumée, le récit de ce dernier match de l’année à Delaune qui s’est soldée par une large victoire des Rouge et Blanc face à Valenciennes…

Fêter Noël dignement et finir en beauté ! Tel est mon souhait pour ce dernier match à Delaune avant la trêve hivernale. Le Stade de Reims est d’ores et déjà champion d’automne. Champagne ! Oui, mais comme le dit notre coach, « cela ne compte pas au palmarès ». Alors, tordons le cou au cygne de Valenciennes, symbole de cette ville dont le nom ancien fut « Val en cygnes ». Méfions-nous de cette équipe capable de battre largement Lorient et dotée de deux buteurs redoutables, le jeune attaquant sud-africain Mothiba et le milieu de terrain Roudet. Ne leur faisons pas de cadeaux !

Plus incisifs que les Rémois, VA met le turbo en ce début de rencontre. Le meneur de jeu nordiste, Sébastien Roudet, décale Karaboué sur la droite qui fustige Mendy de son pied droit. But pour les visiteurs, mérité pour cette bonne entame de match. 0-1. Reims est cueilli à froid. Delaune espère une réaction de son équipe, qui ne tarde pas. Chavarria glisse du bout du pied le cuir à Siebatcheu qui trompe Perquis. But de l’égalisation 1-1. Les supporters sont rassurés et reprennent en chœur : « Qui ne saute pas n’est pas rémois, olé ! » Reims se relance, et le beau jeu collectif valenciennois nous donne un beau match en spectacle. Soudain, une voix résonne : « Créé en 1931, 31e minute de jeu, une minute d’applaudissements pour le Stade de Reims ». Delaune s’exécute. Le pressing des Stadistes monte d’un cran. Koné régale de ses gestes talentueux. Guion parle à ses joueurs. Et sur une passe d’Oudin, Siebatcheu ajuste une frappe croisée qui se loge dans la lucarne. Buut ! 2-1 pour nous ! Reims n’est pas rassasié, loin de là. Toujours à l’offensive, Koné passe à Siebatcheu qui talonne pour Chavarria et qui maaarque ! 3-1. Ce match est fantastique.

À la reprise, je m’étonne de la sortie de Mothiba, l’arme fatale de VA. Peut-être pour « limiter la casse »… Le repli semble de mise chez les Bleu Marine. L’arbitre surplombe les joueurs du haut de son crâne dégarni et économise les cartons. Mendy s’emploie à dévier un bon tir de l’affûté Karaboué. Oudin répond d’une frappe cadrée et repoussée en corner. Diego sprinte, tel un guépard affamé, tandis que Martin s’entraîne aux accélérations juste devant la tribune Jonquet. À peine rentré en jeu, Martin adresse un centre millimétré pour la tête de Siebatcheu qui maaarque. 4-1 ! Le voilà le triplé pour le meilleur buteur du Stade, désormais à 9 réalisations. Clameurs à Delaune : « Aux armes ». Encore lancé superbement par Martin, Chavarria transperce la défense nordiste et poignarde le gardien en inscrivant son doublé. 5-1 ! La note est salée pour l’équipe au cygne emblématique qui coule inexorablement. Les Rémois sont en parfaite symbiose ce soir. La défense des Rouge et Blanc ne lâche rien, solide comme un roc. Reims signe sa quatrième victoire d’affilée et s’envole comme une feuille d’automne dont il est l’indiscutable champion. Joyeux Noël.

Marie-Agnès Girault-de Francqueville