Le Delaune des grands soirs : Reims bat l’OM et grimpe à la 7e place

L’ŒIL DU SUPPORTER

Samedi 2 février 2019

23e journée de Ligue 1 Conforama 2018-2019

Stade de Reims (9e à 31 points) – Olympique de Marseille (8e à 31 points)

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Samedi, les Rémois sont allés chercher les trois points face à Marseille en s’imposant sur des buts de Tristan Dingomé et Hyun-Jun Suk ! Comme à l’accoutumée, notre fidèle supportrice et écrivain Marie-Agnès était présente et vous fait le récit de la dernière rencontre des Rouge et Blanc, comme elle l’a vécue depuis les tribunes de Delaune…

Le Delaune des grands soirs

Delaune à guichets fermés, voilà un grand soir de match ! Thauvin suspendu et Payet blessé manquent à l’affiche pour le plaisir de nos beaux yeux. Mais la motivation sera partagée pour ces deux équipes à égalité de points. D’un côté, un OM en quête de sensations et de victoires, de l’autre un Stade de Reims invaincu depuis six matches, prêt à tout pour grimper au classement et émouvoir ses fidèles supporters. « Marseille, Marseille, m’entends-tu ? » clament les Ultrem. Quant à Chavarria, il apparaît masqué de son plâtre aux côtés du speaker Bruno. Prompt retour Pablo ! Tout le stade brandit des écharpes rouges et blanches, prêt à en découdre pour soutenir ses joueurs. 

Feu de paille et réalisme

Les Olympiens démarrent en trombe, par un pressing oppressant. Y a le feu ! Balotelli est à l’affût, mais Mendy veille. Sur ce rythme fou résonne la minute d’applaudissements pour Emiliano Sala. « Emiliano Sala, c’est un Argentin qui ne lâche rien. » Ça chauffe pour Reims ! Ocampos est très remuant sur son aile droite. Cafaro tente, hors cadre. Peu à peu, l’OM s’essouffle. Notre virevoltant Cafaro déborde à gauche, enchaîne par un sublime petit pont sur Sarr, centre en retrait pour Dingomé qui, en se retournant, sans contrôle, ajuste une frappe enroulée qui vient mourir dans la lucarne. BUUUT ! Delaune explose de joie. Le jeu marseillais s’alourdit de déchets techniques, tandis que la défense champenoise demeure impériale. « Allez Rémois, allez ! » Le capitaine phocéen, Luiz Gustavo, reprend de volée le cuir ; c’est parfaitement cadré mais Mendy détourne d’une divine parade. S’ensuit un centre-tir bizarroïde de Marseille qui s’échoue sur la transversale rémoise. Ouf ! Mon voisin Jérôme salue « le jeu équilibré et bien en place des Rouge et Blanc ». Paul-Alexandre insiste sur la solidité défensive champenoise et le manque de mobilité de l’attaque phocéenne. 

Magnifique victoire !

Dia relance les hostilités par un tir croisé que Mandanda dégage en corner. Reims gagne ses duels au milieu du terrain. C’est bon signe. Cafaro s’élance, se donne à suivre de sa tête, et tire…sur Mandanda. C’est trop mou. Balotelli bénéficie d’un coup franc très dangereux. Delaune tremble. La frappe s’enroule, survole le mur, et frôle la lucarne gauche de Mendy. Oh là là ! Quelle frayeur ! Lancé dans la profondeur, Suk touche son premier ballon, croise sa frappe… et marque ! BUUUUUT ! 2-0 pour Reims, c’est magique. « Nous sommes les Rémois, et nous allons gagner. » Oudin adresse un tir tendu, hélas dévié par un coéquipier. Marseille prend l’eau mais n’abdique pas. Sur un centre d’orfèvre de Lopez, l’OM réduit le score de la tête par Njie. 2-1. Les supporters marseillais reprennent de la voix, et ils en ont. Faut tenir ! Le spectre de l’égalisation niçoise plane. Ocampos ajuste un tir splendide. Mendy plonge, magistral, et sauve l’égalisation. « C’est tout le stade qui va s’enflammer. » C’est fini ! Le Stade de Reims s’offre une magnifique victoire. Florian s’exclame : « Très bon match, très bon collectif ». Tout est dit. 

Marie-Agnès Girault-de Francqueville