Quand le score ne dit pas tout… Reims-PSG 0-3

SDR-PSG (0-3) : l’œil du supporter

L'oeil du supporter après SDR-PSG

En tribune samedi dernier lors du choc face au Paris Saint-Germain, Marie-Agnès nous refait vivre le match comme elle l’a vécu : 

Quand le score ne dit pas tout…

     Ambiance des grands soirs dans un Delaune à guichets fermés, survolté par les 20 500 passionnés de foot. Le PSG inflige d’entrée sa vitesse de pointe. Dembélé adresse un long centre pour… Mbappé qui reprend de volée… et BUT dès la 3e minute de jeu. 0-1. Splendide ! Chirurgical ! Reims se rebiffe, et croit égaliser par Ito dès la 7e minute… Fausse joie pour hors-jeu. Qui ne saute pas n’est pas Rémois, allez ! Sur un rythme endiablé, Daramy affole par ses dribbles, Ito et Richardson butent sur un Donnarumma de gala, Matusiwa surgit mais croise trop sa frappe. Gilles, mon voisin, me rassure : « ça va finir par rentrer… » J’en suis sûre.

     Dès la reprise, les Rouge et Blanc repartent au charbon, emplis d’abnégation. Sur son 6e corner, Ito vise la belle tête d’Agbadou mais le géant vert s’interpose. Les Stadistes dominent, pressent, enflammés par leurs supporters bouillonnants. Allez les Rouges ! À l’instar d’un enchaînement huilé à la perfection, Dembélé sert Soler qui centre pour Mbappé, petite pichenette du pied gauche, et c’est encore BUUT, 0-2. C’est cruel tant les Rémois attaquent avec panache. Il en faut plus pour éteindre les ardeurs de Delaune, aux armes ! Diouf sauve le triplé par une parade réflexe. L’intenable Ito insuffle la révolte, et sur son 7e corner, adresse un bon centre, repris agilement par Munetsi qui tire à bout portant… repoussé des deux mains par Donnarumma, en état de grâce. Delaune s’était levé… Quelle infortune ! Sur l’éternel flanc droit, Barcola accélère, passe en retrait au capitaine des Bleus qui crucifie Diouf de son triplé. BUUUT, 0-3. Victoire imparable des Parisiens, malgré les 8 corners et 19 tirs rémois. Des Stadistes talentueux et méritants, surpassés par des éclairs de génie « Mbappesque » et « Donnarummesque ». Allez les Rouges !

Marie-Agnès Girault,
en Tribune Jonquet