Qualifié « d’hirondelle de l’écriture » par Jules Renard, l’accent circonflexe m’étonne et me séduit.
Il est le symbole du combat orthographique des conservateurs et réformateurs. Apparu seulement en 1740 dans la troisième édition du dictionnaire de l’Académie française du fait de la résistance de l’affiliation latine du mot, il subit de nouveau une remise en question par la réforme récente de l’orthographe de 1990.
« Hirondelles. Sourcils épars dans l’air. L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture. »
En ce 8 mai 1901, Jules Renard fut inspiré par le vol des hirondelles et l’écrivit dans son Journal (1887-1910).
Un vieux couple sans histoires est retrouvé trépassé sur son lit rustique.
Au compteur, une vie besogneuse et une petite-fille, Léa.
De passage dans le pays du Sauternais, Virgile et Benjamin Cooker, œnologues acharnés, tentent de cerner un possible alibi de l’assassin.
La fidélité aux vendanges d’Yquem mériterait peut-être de s’y attarder…
Dans la série « Le sang de la vigne », nos coauteurs nous emportent dans le vignoble bordelais.
J’ai aimé ce couple travailleur et fataliste devant leur sombre destin.
J’ai apprécié ces dégustations vinicoles laissant mon palais rêveur :
un Château de Rayne Vigneau 1949, un Sauternes Domaine de la gauche 1981, un Château d’Yquem 1945…
J’ai appris que l’or pouvait se décliner autrement qu’en lingots ou autres bijoux convoités par tant de vautours.
Et je me suis soudainement promis de boire désormais mes verres de vin avec délectation et solennité.
« On raconte qu’il y a bien longtemps dans un orphelinat très triste et très sombre,
où n’existent que peur et douleur,
demeuraient des enfants condamnés à rester là jusqu’à la fin de leur existence.
Un jour, une livraison fut déposée devant l’orphelinat. Les portes s’ouvrirent.
Les enfants et moi étions émerveillés. Nous ne recevions jamais rien… »
Ionela Gérard, jeune auteure de 21 ans, nous emmène dans la magie d’un conte.
Du cauchemar de sa vie passée au rêve de son imaginaire, il n’y a qu’un pas…
Franchissez-le en le lisant.
Livre corrigé et auto-édité par Marie-Agnès de Francqueville. Janvier 2014.
LES PAS
« Un petit pas, le premier pas, Hésitant, chancelant, c’est le deuxième pas. Bien courageux mais pas très stable, Le troisième immanquablement Finit dans les bras de maman. … Les forces déclinant, petits deviennent les pas, Un bâton quelque temps accompagne les pas, On peut facilement alors compter les pas, Puis vient l’heure du trépas, et ce le dernier pas. » Ma vie s’écrit en alexandrins : mes hymnes à Dame Nature, mes coups de sang face à la mutation de notre monde et ce vague à l’âme irrépressible envahissant tout mon être. Charles THERET. Recueil de poésies de 240 pages corrigé et auto-édité par Marie-Agnès de Francqueville. Septembre 2013.