Stade de Reims – Dijon FCO, terrible frustration

L’ŒIL DU SUPPORTER

  Samedi 22 septembre 2018

6e journée de Ligue 1 Conforama 2018-2019

Stade de Reims (10e à 7 points) – Dijon FCO (5e à 9 points)

 

Deuxième match nul consécutif pour les Rémois qui n’ont pas réussi à trouver l’ouverture samedi face à Dijon mais continuent à avancer petit à petit. Comme la saison dernière, notre fidèle supportrice et écrivain Marie-Agnès était présente et vous fait le récit de la dernière rencontre des Rouge et Blanc, comme elle l’a vécue depuis les tribunes de Delaune…

Match inédit

C’est une première en ligue 1 ! Reims reçoit Dijon, après s’être croisés en 2016, le premier glissant en ligue 2, tandis que le second retrouvait l’élite. Depuis, la chouette dijonnaise sculptée dans un contrefort de l’église Notre-Dame porte bonheur au club bourguignon. Ouvrant ses ailes en guise du V victorieux, la chouette inspire l’équipe, lui insufflant un style de jeu offensif avec déjà 9 buts au compteur. 

Domination stérile

La tribune Jonquet est embellie par ses magnifiques drapeaux de supporters aux couleurs des Rouge et Blanc. « Allez le Stade de Reims ». D’entrée de jeu, notre nouvel anglais Ojo se distingue sur son flanc droit par ses débordements véloces. Le premier corner est dijonnais ; s’ensuit un tir dévié guère inquiétant. Delaune s’échauffe : « C’est tout le stade qui va s’enflammer ». En écho, notre capitaine Martin lance Chavarria qui pique astucieusement son ballon vers la cage vide. Les supporters sont debout, prêts à s’embraser, lorsque le pied d’un défenseur dégage le cuir. Ça chauffe ! Martin ajuste un bon corner sur la tête d’Abdelhamid qui lorgne la lucarne. Puis c’est au tour du pétillant Chavalerin, sur coup franc, de trouver la tête de Chavarria parfaitement cadrée, mais repoussée par le portier adverse. Le rythme est plaisant mais les fautes techniques gâchent la qualité du jeu. Les Bourguignons bénéficient pourtant d’un coup franc royal idéalement placé, mais sont incapables de transformer cette occasion. Delaune, soulagé, applaudit. À la mi-temps, mon voisin préféré, Thibault, constate une domination rémoise stérile.

Terrible frustration

Sur l’aile gauche, Doumbia se bat comme un lion pour hausser le pressing champenois. Dijon ne semble pas encouragé par les hululements de sa chouette. Entrés en cours de jeu, l’attaquant coréen Suk et Oudin impulsent une énergie nouvelle. Sur un bon centre de Konan virevoltant, Suk décroise trop sa tête. Aïe ! Cafaro adresse une belle frappe cadrée, qui se voit hélas contrée. Delaune se lève et sent ses joueurs capables de faire basculer le match. Les Ultrems poussent de la voix : « Nous sommes les Rémois ». Notre Argentin Chavarria récidive de la tête, au-dessus ! Delaune retient son souffle, empli d’espoir. À l’entame du temps additionnel, tout le stade est debout derrière son équipe. La libération tarde, et s’éclipse au coup de sifflet final. Olivier et Guillaume, supporters de longue date, restent confiants dans le potentiel de leur équipe. Notre place est bien en ligue 1. 

Marie-Agnès Girault-de Francqueville